Une fois les gelées terminées, il faut immédiatement sortir les freesias de semis, car il fait plus frais dehors en été que dans la serre. La lumière intense ne nuit pas aux freesias, mais ils ont besoin d’être ombragés pour réduire la température ambiante.
La zone où seront placés les freesias doit être doublée d’une feuille de plastique pour éviter que les racines ne s’enracinent et ne soient endommagées lorsqu’elles sont ramenées dans la serre.
Le sol doit être léger et friable. La tourbe de mousse à réaction neutre convient parfaitement. On dit que les freesias germent très bien lorsqu’ils sont semés dans un mélange de 3 parts de tourbe de mousse et 1 part de sable. Le meilleur sol pour une croissance permanente est un mélange à parts égales de tourbe de mousse et de sable.
Le sol doit être fertilisé avant le semis, mais avec parcimonie (100 g de nitrate de potassium par mètre cube, 150 g de sulfate de potassium ou de calimagnésie, 1200 g de superphosphate simple, 5 kg de craie). Les petites quantités d’engrais sont difficiles à mélanger et doivent être mélangées d’abord avec du sable, puis avec de la terre.
Les engrais supplémentaires doivent être appliqués tôt, c’est-à-dire 5 à 6 semaines après le semis. Au début, l’engrais doit être appliqué tous les 10 jours et, si la croissance est faible, toutes les semaines.
L’engrais principal est l’engrais azoté et potassique (10-20 g de sels minéraux pour 10 litres d’eau). Une ou deux applications de micronutriments. Le rapport entre l’azote et le potassium doit être de 2:1 lorsque les plantes sont à l’extérieur et de 1:1 lorsqu’elles sont introduites dans la serre. C’est le rapport que l’on obtient lorsqu’on fait un mélange à parts égales de nitrates d’ammonium et de potassium. En automne, lorsque le temps est nuageux, seul le nitrate de potassium est fertilisé, en alternance avec le nitrate de calcium.
Les freesias à graines nécessitent donc une fertilisation supplémentaire plus fréquente que ceux cultivés à partir de tubercules, qui contiennent une grande quantité de nutriments.
Dans les serres, les freesias de semence sont traités de la même manière que ceux cultivés à partir de tubercules.
La floraison a lieu 9 à 12 mois après le semis.
Le rendement des graines de freesia dépend fortement de la température au moment de la culture.
La montée en graines la plus élevée se produit à une température de 20 °C lorsque les plantes sont en fleur et à 14 °C avant la floraison. Il y a environ 10 à 12 graines par boîte de graines. Le nombre maximum de graines que l’on peut récolter par plante est d’environ 100, c’est-à-dire environ 1 g.
Il est conseillé de reproduire les tubercules à partir de graines jusqu’à 4 ans.
Profondeur de plantation et position des tubercules
La profondeur de plantation et la position des tubercules de freesia (à l’endroit, à l’envers ou à l’envers) n’ont pas eu d’effet significatif sur le rendement des fleurs et des tubercules. C’est ce qu’a étudié le scientifique danois H.E. Kresten-Jensen en 1969, en plantant les tubercules à une profondeur de 2, 5 et 8 cm, et le scientifique polonais K. Kukulčanka en 1974, en les plantant à une profondeur de 4, 8, 12 et 16 cm. Ce dernier a constaté que même les tubercules plantés à faible profondeur se retrouvaient plus profondément lorsqu’ils étaient déterrés, étant attirés par les racines contractiles qui sèchent.
Nous plantons les tubercules à une profondeur de 6 cm. Lorsqu’elles sont plantées à cette profondeur, les plantes poussent assez fermement et ne se dessèchent pas aussi rapidement. Dans divers mélanges de sols, ils doivent être plantés à une profondeur de 4 cm. En été, plantez à une profondeur de 8 cm. À cette profondeur, la température du sol est plus basse et les plantes se développent plus rapidement.
La densité de plantation des freesias dépend de plusieurs facteurs : lumière, maladies fongiques, taille des cormes et caractéristiques du cultivar.
Les plantes deviennent très minces et flasques si la lumière ne peut atteindre la partie inférieure de la plante. C’est pourquoi les freesias doivent être plantés moins souvent en automne, lorsqu’il y a peu de soleil. En été, les cultures de tubercules doivent également être plantées moins fréquemment, car elles produisent plus de feuilles.
Au début de la culture du freesia, on plantait 150-200 tubercules par mètre carré, mais ce chiffre a ensuite été réduit à 100, car une plantation dense entraînait une plus grande incidence des maladies fongiques, moins de fleurs et des tubercules plus petits.
Aujourd’hui, on trouve à nouveau dans la littérature des articles indiquant que le revenu total par fleur est plus élevé lorsque l’on plante jusqu’à 200 plantes par mètre carré. En effet, moins de plantes souffrent de maladies fongiques grâce à la découverte de préparations chimiques plus efficaces.
Densité
Les plus gros cormes sont plantés moins souvent, les plus petits plus densément.
Les différentes variétés de cormes produisent un nombre différent de descendants et ont également des feuilles de tailles différentes. C’est pourquoi tous les catalogues de freesias précisent combien de variétés de cormes il faut planter par mètre carré.
Blauwe Wimpel, Saffier, Stockholm, Souvenir sont les variétés les plus densément plantées avec 110-130 par mètre carré, tandis que Margaret, Pimpernel, Princess Marijke, Rosita, Rosemunde sont plantées à 100-110 cormes par mètre carré.
Les variétés les moins fréquemment plantées sont Royal Gold, Eldorado, Appolo, Ballerina, Gloria Solis, Copenhagen, Rose-Marie, Sonata, avec 80-100 tubercules par mètre carré.
Les freesias sont généralement plantés en rangées espacées de 10 centimètres. Dans certaines exploitations, les freesias sont plantés à un espacement de 12,5 à 15 cm entre les rangs et plus densément dans les rangs. Cela permet à plus de lumière d’atteindre la partie inférieure de la plante.